mardi 7 janvier 2014

Semaine traditionnelle dans le Sud Ouest.

Nous ne pouvons partir cette année qu'avec 25 chiens dont seulement 2 chiennes et 4 chiots.
Le reste des femelles resteront aux chenils sous le fouet de mes cousins Le Picard, que nous remercions sincèrement au passage.

Lundi 30. Birac chez la Famille B.

25 chiens

Nous ouvrons le bal comme traditionnellement chez la famille B. où aux débuts de l'équipage nous avons sans doute fait une des meilleures et des plus belles de nos chasses. Cela nous permet de nous rappeler les les prouesses des excellentes chiennes que nous avions importés de l'Eton College. Quel bonheur.

Après un rapide rapproché les beagles cassent au pied d'un bosquet que nous décidons alors de fouler. L'animal nous laisse passer et se dérobe. Rapide remise à la voie quoi qu'un peu bruyante ...
Jolie chassé où les beagles ne vont pas vite mais semblent bien collés à la voie.

Après 30 minutes de chasse, l'animal prend son parti et saute un cours d'eau. Les chiots n'osent traverser et cela freinera quelque peu les coureurs. La meute chasse maintenant seul et nous mettrons 20 minutes à les retrouver travaillant leur défaut au pied d'un clôturé.

Nous travaillons gentiment mais Elaphe n'est pas passé de l'autre côté de la clôture pour rien ... nous fermons mais rien à faire.
Grosse déception.

Mardi 31. Poudenas Famille de N

25 chiens

Nouveau territoire pour cette nouvelle édition du Rallye des Mondrots dans le Sud Ouest. Le biotope y semble excellent et nous y avons vu des lièvres 2 jours auparavant lors d'une chasse à tir.

Il nous faudra une heure avant qu'un bon bouquin se dérobe des pieds de Richard. Cela commence mal puisque l'animal frôle de se faire percuter par une voiture de suiveur à peine le lancé sonné.
Gros coup de stress, surtout pour l'animal ... la meute est déjà en balancé. Heureusement l'animal est vu se défiler et la pibole de Gus nous remet dans le droit. Superbe chassé dans les herbages, puis les acacias pour arriver en plaine où l'animal tape à une ferme abandonnée pour en emprunter la totalité du chemin pierré.
Les beagles sont à la peine, mais Farrier, Dikkenek et Dancer nous montrent la finesse de leur nez.
L'animal tape à la grande route de Poudenas, qu'il longe dans les labour sur presque 2 kilomètres pour finalement mettre les beagles en défaut aux portes du village.

Défaut travaillé par Richard qui peine à retrouver une sortie dans ces labours. Heureusement, un vocelest est trouvé remontant au chateau. Les beagles en refont et chassent quelques minutes sur les allées et pelouses du château pour finir par tomber en défaut.

Le défaut est travaillé large, peut être même un peu trop puisque notre lièvre est relancé après 20 minutes au sommet sur labyrinthe du parc du château... Moment inoubliable ...

La meute s'affole et surhallent alors que le lièvre dévale tant bien que mal les remparts du château ... pour rentrer sous bois où la meute ne lâche pas même si deux chiots s'égaillent sur des poulets ... Nous tombons finalement en défaut au dessus du village dans un roncier géant où seul Pastis semble avoir connaissance.

Nous avons confiance et appuyons, le vieux briscard de 10 ans ne nous a jamais trahis. Bien nous en a pris puisque l'animal est sonné par Clément qui le voit traverser le terrain de pétanque, la place de la mairie ainsi que la grand route.
Nous rameutons et remettons à la voie de notre animal. Les beagles sont enragés et chassent comme des fous sur le goudron puis font tête sur la rivière.

Notre animal fait les bords de jardin et nous voyons déjà la prise après cette belle heure et quart de chasse. Malheureusement l'heure de l'animal n'est pas arrivé puisqu'il arrive à s’extirper de la meute et du buisson où il s'est tapé.

Le folklore commence puisque notre lièvre complètement déboussolé et stressé, va rentrer dans le village par la route ... au milieu des voitures, les beagles et les veneurs aux fesses ... nous n'en revenons pas nos yeux et la scène est digne d'un sketch...

Par chance pour lui, les beagles sont à la voie et ne décrochent pas le nez du goudron ... l'animal traverse le village pour s'engager à droite et sans clignotant sur un chemin pierré bordé d'une parcelle d'acacias.
Les beagles y chassent 10 minutes pour tomber en défaut.

Nous travaillons au maximum notre défaut, entre routes, chemins, habitations et chiens de ferme ... notre animal c'est volatilisé.
Après une chasse comme ça nous sommes ..... dégoutés.


 Chasse du 3 Janvier. Gers Famille D de B

20 chiens

Nous sommes pour la 3ème année consécutives agréablement reçu par la famille D de B sur leur magnifique territoire du Gers.
Il a beaucoup plu et les champs sont gorgés d'eau. Impossible d'y mettre une botte. Nous prendrons une bonne demi heure avant de lancé un lièvre pourtant tranquille et bien au sec sur une butte de terre.

Les labours et la pluie ne semble pas gêner les beagles puisqu'en 20 minutes à peine, ils nous sèmeront à travers les collines et les guérets.
Nous finirons par retrouver la chasse qui file à très bon train depuis une bonne heure et demi maintenant. L'animal commence à ralentir et les beagles chargent laissant une fois de plus les chevreuils tranquilles ... quel bonheur.
Comme toute bonne chose à une fin, après avoir traversé 5 ACCA et fait 9 kilomètres en ligne droite, nous tombons en défaut. Le défaut est vite travaillé, il ne nous reste qu'un bosquet à fouler, notre lièvre est tapé, nous en somme certain, mais nous n'avons pas les droits de suite ...

Où est la chance .... ???? ....


Retour en Normandie le 4 janvier avec un bon goût amer dans la bouche ...
Nos beagles chassent bien, très bien, ils sont sages, même très sages, mais pourquoi n'arrivons nous pas à conclure ...????..

Chasse du 3 Novembre.

Nous sommes reçu ce jour sur la magnifique ferme d'A.L qui est déjà venu nous suivre lors de chasses dans le Vexin. Un nouveau territoire à découvrir nous ravie tous.
25 chiens par terre.

La météo est clémente et pour une fois nous ne serons pas gêner par une tempête.
Rapidement un lièvre est lancé dans le parc de la ferme. Il ne tarde pas à en sortir pour prendre son parti en plaine. Les beagles chassent bien et maintiennent leur animal jusqu'à un carré de maïs où ils tombent en défaut. Une sortie est trouvée ce qui nous ramène très lentement jusqu'à la ferme. Il est décidé de réattaquer et d'abandonner le forlongé.
Un second lièvre est lancé dans une repousse de lin. Il nous fait une belle chasse, mais fini par sortir de la propriété où nous n'avons pas les droits de suite.
Nous avons chassé 2 heures, nous ne prendrons pas aujourd'hui.

Chasse du 10 Novembre.

La Chasse à Morienval est annulée car les voisins chassent à tir.

Chasse du 17 Novembre. Forêt de Multonne.

28 chiens.

Les chasseurs à tir ont chassé ce matin et il est bien compliqué de lancer dans l'enceinte habituelle.
Nous foulons presque une heure avant de tomber sur une voie de rapproché. Les beagles sont très appliqué et rapidement l'animal est lancé. Jolie chassé sous bois où l'animal à toujours une longueur d'avance sur la meute. Les chiens sont parfaitement en paquet et collé à la voie. Cela ne va pas très vite mais nous passons à travers les chevreuils sans sourciller.
Premier défaut dont Dafodil nous sort, pour finir sur un second défaut dont Farrier, Parson et Boxer nous extirpent. Nous avons traversé la forêt dans le sens de la largeur pour faire une petite boucle en plaine. Mais l'animal ne veut pas se montrer et rentre presque par la voie chassé en forêt. C'est Gravity dans ces cas qu'il faut écouter. nous gagnons du temps grâce à la chienne qui coupe une double mais un défaut survient quelques secondes plus tard. Heureusement l'animal nous a attendu et il est relancé alors que la satanée Playfull part à la faute sur un chevreuil. Par chance le chevreuil me revient et me permet de corriger la chienne. Je mets quelques minutes à rattraper les beagles qui maintenant chargent bien depuis 1h15.

Retour à l'attaque où l'animal fait les chemins mais n'arrive pas à se défaire de ses poursuivants. nous remontons presque jusqu'au rendez-vous où un chevreuil éclate aux nez des chiens, plusieurs se laissent bernés, mais les boutons sont là et les fautifs ne ferons pas 15 mètres. Heureusement Parson, Famous, Boxer, Gravity, Farrier, Crousty, Espion, Mustard et l'infatigable Pastis travaillent leur défaut et ne daignent lever la truffe sur ces chevreuils perturbateurs.

Notre animal à presque 2h de chasse, il n'est sans doute pas tapé très loin. Nous foulons presque une heure avant que Parson ne relance dans les fougères. Il fait presque nuit et les beagles peines à se rallier... nous perdons la meute, l'animal de chasse et la lumière du jour ...

Les beagles reviendront au compte goute ... que c'est il passé ... nous ne le saurons jamais ...




Chasse du 24 Novembre cher Monseigneur de G.

Nous couplons aujourd'hui avec l'équipage des Barathons à Stéphane Robidas.

Encore un accueil très chaleureux, et une journée où deux équipages de jeunes veneurs tissent des liens d'amitiés. La vènerie est aussi ça ... et quel plaisir.

35 chiens par terre.

Un lièvre est rapidement sonné par ACP alors que nous foulons à peine depuis 10 minutes. Les beagles sont portée à la voie, et une jolie chasse s'enchaine.
Nous ne tomberons pas une seule fois dans une difficulté et les beagles qui s'entendent maintenant très bien, ne feront aucune bêtise.

Malheureusement après 1h35 de chasse nous tombons en défaut. Nous ne redresserons pas.

Encore une superbe pique nique chez Monseigneur.

Chasse du 1er décembre chez Ph. W.

Nous sommes ce dimanche sur un de nos rares territoires de Seine Maritime. Quelques propriétaires nous font confiance et cela nous ravie aux vues des difficultés à chasser aux alentours du chenil.

Nous mettrons une bonne vingtaine de minutes avant de voir un lièvre se défiler au loin. Les chiens sont rapidement portée à la voie et une bonne chasse se forme. Les champs à blanc ne semblent pas être un problème pour les beagles aujourd'hui. Jolie chassé qui nous emmène dans les vergers où le lièvre fait hourvari et livre un change. Les beagles sont repris et une voie haute est travaillée. Cela se réchauffe vite et les beagles relancent.
Nous sautons la route de Beauval et allons tomber en défaut sur un chemin au pied du chateau. Après une chasse d'une heure quinze, il faut relancer mais malheureusement, rien n'y fait, aucune sortie n'est trouvée.


Chasse du 8 décembre

Chasse annulée à cause d'un décès familial.

Chasse du 15 décembre (53 Rouessé Vassé)

43 chiens

Nous retrouvons ce dimanche nos amis des Barathons sur leur superbe territoire de Rouessé Vassé en bordure de Sillé le Guillaume. L'ambiance est une fois de plus au rendez vous et quel bonheur de voir autant de passionnés venant suivre une chasse au lièvre.
Nous sommes une quinzaine de boutons, 2 cavaliers et une quinzaine de suiveurs.

Nous prendrons une petite heure avant que les beagles ne rapprochent puis lance un bon bouquin.
Très joli chassé en forêt où cela carillonne très fort. L'animal enchaine boucles sur boucles mais les beagles ne se laissent pas berné. Premier défaut où quelques beagles sont à la faute sur des lapins. Quelques bons chiens resté en retrait nous remettent dans le droit et c'est après 15 bonnes minutes dans un énorme roncier qu'ils arrivent à le relancer. L'animal jaillit au pied de Richard qui remet la meute dans le droit. Très belle menée en plaine où les beagles sont appliqués. Retour à l'attaque alors que cela fait déjà 1h que nous chassons. Petit tour dans les prairies où l'animal fait hourvari. Il sera par chance relancé dans les houx en bordure de forêt. Les beagles accélèrent et tente de recoller à leur animal mais ce dernier connait bien mieux que nous le sous bois.
Difficultés dans les pentes où les coureurs se font distancer. Heureusement quelques bonnes vues sont sonnées et permettent de reprendre notre retard.
Troisième relancé après 2h45 de chasse, les beagles ralentissent maintenant leur cadence. Ils ont jeté leur feux mais ne s'avouent pas vaincus. L'animal retourne à la ronce en entrant par la route, mais les beagles ne se font pas avoir. Il est relancé au pied des voitures et là ... la meute fait 300 mètres en criant très fort... tombe en défaut en bordure de chemin ... Dafodile perse devant ... le reste de la meute à droite pour tous finalement tomber en bout de voie ... Nous travaillons les deux possibilités, nos arrières et grands avant ... l'animal ne doit pas être loin après ces 3h20 de chasse ... mais nous ne remettrons jamais le nez dessus ... Quel dommage!!

Chasse du 23 décembre

Chasse annulée. Nous fêtons tous Noël et nous décidons de préserver les beagles pour la semaine dans le sud.













Saison 2013 / 2014


Chasse chez C. D. dans le Vexin (06/10)

Nous sommes reçu pour cette première chasse de la saison à Paix, chez la Famille D.
Le temps est propice et malgré quelques grands carrés de maïs, nous mettons 28 chiens par terre.

Nous commençons par fouler la plaine devant la ferme pour boucler à droite. Les beagles ont connaissance. Un rapproché de quelques secondes et un bon lièvre est lancé. Rapide chassé où les beagles ont un peu de mal à se rallier. Une tête se forme, mais les chiens surhallent pour finalement tomber en défaut.
Heureusement Gravity et Pastis en retrait redressent et pardonnent leur erreur de jeunesse aux fautifs.

La voie est rapidement remonté, mais les vieux coupent une boucle et coiffent leur animal après une courte chasse. Lancé/bien-allé/relancé/Hallali par terre.

Nous réattaquons ensuite un lièvre qui prend rapidement un parti, mais la meute est désormais bien en paquet. Rapide chassé où nous passons dans le change. La chasse repart sous bois, cela commence à crier fort depuis 30 minutes, notre animal se montre rarement mais les chiens sont appliqués.

Léger balancé sous bois rapidement redressé par Pastis, le lièvre perd de l'avance, retourne en plaine et cette fois nous emmène dans un "nid à lièvres".

Quelques chiens s’égayent, il est préférable de les laisser sur cette première prise.


Chasse du 13 chez G de C à Juvigny.

Nous avons la chance d'être reçu une fois de plus cette saison chez notre ami Guérric.
Excellent territoire de plaine, c'est une aubaine pour mettre les jeunes chiens en route.
29 chiens par terre.

Dès la sortie de la ferme, petit rapproché, mais un vent à décorner les boeufs nous empêche d'entendre une vue de François. Nous laissons faire les chiens qui sont vraiment gênés sur ce lièvre qui a déjà de l'avance. Meute en panne, nous décidons de réattaquer.
Après une trentaine de minutes, un lièvre se dérobe, la meute est rapidement portée à la voie. Les beagles sont lents et chassent au ralentit même dans les immenses champs de betteraves. Notre animal les attend et heureusement. Un premier relancé où l'animal prend la route, pour retourner se faire lapiner dans les betteraves. Les beagles ne voient pas la chassent ainsi et commencent à charger... Cela force l'animal à prendre un partit mais malheureusement avec le vent les beagles ont beaucoup de mal à se rallier, nous perdons la tête de meute pendant que la queue complètement perdu nous revient.
La tête est finalement retrouvé au cimetière entrain de travailler son défaut. Nous n'avons plus les droits de suite, la tempête se lève, retour à la ferme.






Chasse du 20 chez Les Ch de D à Louvagny.

Nous avons cette année encore la chance d'être reçu sur la magnifique propriété des Ch de D dans le Calvados. Cela nous permet de sortir une fois de plus les jeunes chiots.
30 chiens par terre.

Nous foulons un bon quart d'heure avant qu'un lièvre ne soit sonné au loin. Malheureusement, l'animal à rapidement fait ses bagages et nous décidons de ne pas y porter les beagles. Commencer une chasse avec un animal qui à 10 minutes d'avances ne nous enchante guère.
Il est décidé d'attaquer sous bois où rapidement un bon lièvre est lancé. Les beagles sont appliqués et passent à travers les chevreuils avec les chiots ce qui nous ravie.
Jolie chassé où de nombreuses vues sont sonnées. L'animal de chasse ne prend pas d'avance et les beagles sont à l'écoute.
Malheureusement après une petite heure de chasse, le lièvre sort de la propriété, les coureurs sont distancés et il va falloir l'intervention du camion pour recoller aux chiens qui eux, ne connaissent pas les limites...

Heureusement les beagles sont rapidement repris alors que Clément nous indique que le lièvre revient à son attaque ... Les beagles sont donc remis à la voie juste à temps et relance en quelques minutes leur animal qui s'était tapé dans une haie.
Jolie chassé qui se termine par un défaut à quelques dizaines de mètres à peine d'une bonne vue.
Aucun récrit jusqu'à ce que l'excellent Parson en faisant ses avants relance notre animal.



Le lièvre est pincé mais relâché par les chiots ce qui n'augure rien de bon ...
Finalement les beagles chargent, relancent une nouvelle fois leur animal, le prennent à vue et porte bas leur lièvre après 1h45 de bonne chasse.

Curée au château.



Chasse du 27 chez les P (60)

Territoire d'O de La B et de l'Equipage des Petits Mâtins, nous avons la chance d'être reçu chez A.P. et ses fils, boutons de l'équipage de Rivecourt. Quel bonheur de chasser au milieu de passionnés qui vouent leur territoire à la vènerie. Un grand merci à eux car c'est grâce à des propriétaires comme cela que nos petits équipages de lièvre survivent aujourd'hui.

Nous ne tarderons pas à lancer un lièvre qui prend un grand parti. Les beagles sont bien ameutés et même si une fois n'est pas coutume, il y a beaucoup de vent, la chasse démarre très bien.
Quelques vues sont sonnées mais l'animal qui à déjà sans doute été chassé à courre, prend de l'avance et ne s'arrête pas.
Nous sommes gênés toute la journée par cette tempête qui se lève une fois de plus. Nous n'arrivons pas à maintenir et malgré la ténacité des boutons et suiveurs, nous finissons en forlongé...
Il est décidé d'arrêter.



jeudi 14 mars 2013

Chasse du 10 Mars


Butte Chaumont.
24 chiens par terre.

45 minutes de retard des boutons de l'équipage ... La journée commence mal ... Voie exécrable... premier lancé raté... Maître d'équipage très énervé. Impossible de former une chasse. Chasse en forlongé d'un lièvre durant à peine une heure... Bêtise sur bêtise de Dikkenek qui emmène avec lui 3 jeunes chiens F et G Journée à oublier ... Retour au chenil à 21h.
à noter ... nous avons chassé en chemise ce we ... le lundi et le mardi il y a 50 cm de neige au chenil ! youuuupppiii !!!

Chasse du 9 Mars


Forêt de Multonne
4 piétons 1 voiture 16 beagles.

Nous chasserons en chemise ce samedi ... Les boutons de l'équipage ne semblent plus intéressés par la chasse ... Comme d'habitude... quand on ne prend pas ... les boutons ne viennent plus!
L'avantage de sortir que 16 beagles, c'est qu'ils sont extrêmement sages. Nous mettons une bonne heure à lancer et cela au milieu des chevreuils sans qu'un seul d'entre eux ne partent. Même le jeune Gabionneur avec 3 chevreuils à vue, fat tout de suite demi-tour, voyant le dédain des autres beagles. Petite chasse d'une heure très décousue, où seul les chiens fins de nez tireront leur épingle du jeu. Le lièvre ne prend pas de partie, les beagles ne chargent pas et s'arrêtent à chaque flaque d'eau ... Nous rentrons à la Cassine. Réservons nous pour la butte demain.

Dimanche 3 Mars


Chasse chez les Delaporte.
24 chiens par terre.

Temps frais, Maître d'équipage malade ... Mais présent ! Bien content de retrouver Laurent et Gonzague que nous voyons trop peu souvent. Rapide rapport et lancé en 2 minutes d'un lièvre devant la ferme après une bonne connaissance de la meute. L'animal prend tout de suite la direction de "l'alpes d'Huez" ou il double pour enfin emmêler ses voies dans les herbages boisés au dessus de Paix. Rapide remise à la voie grâce à une bonne vue. Mais deux lièvres sont sur pied, puis trois, puis la meute se scinde... Il ne reste que Baron, Parson, Eton et Foudras sur la bonne voie. Nous tentons de rallier. Laurent retrouve les 4 chiens en panne pendant que votre serviteur ramène le reste de la meute. Un lièvre se dérobe sous Laurent, nous décidons d'y porter les chiens. Rapide chassé en plaine, où de nombreux lièvres sont vu alors que nous avons foulé 3 heures la dernière fois pour lancer ... étrange !!!!! Finalement l'animal est relancé, puis le doute s'installe plusieurs fois, nous laissons à chaque fois faire les beagles, mais ... Nous finissons sur le plateau, où la meute éclate aux vues du nombre de lièvre sur pied... Je suis malade et décroche ... retour au chenil pour moi dans un sale état. Merci à ceux qui ont pu prendre la relève.

Chasse du dimanche 24 février


Rouessé vassé
Découplé avec l'équipage des Baratons
18 beagles anglais
21 beagles français

Chaleureux accueil de l'équipage des Baratons sur leur territoire de la Sarthe. C'est avec grand plaisir que nous les retrouvons. Après un prompt rapport, un lièvre se dérobe de la première parcelle foulée et les deux meutes reprennent très bien. Jolie chassé sous bois où les beagles ne se tirent pas trop la bourre. Sortie en débuché où les choses se compliquent. Grosse saute de voie, beagles déconcentrés et aucune vue. Le défaut est travaillé, mais rien à faire. Nous sonnons le nouveau départ. Après 30 bonnes minutes, un lièvre est lancé. La voie semble impossible, et les beagles n'avancent pas d'un poil. Quelques vues sont sonnées heureusement, mais les boutons, trop présents autour de la meute ont l'air de gêner les chiens et le lièvre plus qu'autre chose. Tout le monde s'écarte, les chiens travaillent et rapidement c'est le relancé. Quelques très bonnes vues sont sonnées, les défauts sont rapidement relevés, et notre animal perd sont avance. Quelques doubles sont coupées par les meilleurs chiens des deux meutes, ce qui permet de gagner de précieuses minutes. L'animal se fait maintenant battre au nez de la meute d'après quelques boutons bien placés. Il porte la hotte. C'est bon signe et cela remotive les troupes qui commencent à fatiguer dans ce territoire loin d'être facile. Malheureusement survient l'inévitable défaut final. Un volcelest par ci et un coup de gueule par là nous permettrons de ne relancer qu'après une heure de défaut. Le bouquin par au nez de Dafodil qui malheureusement aurait du le prendre à ce moment là. Le lièvre a eu le temps de se refaire, nous sommes reparti pour un tour ... malheureusement les beagles accusent et malgré une bonne vue de Stéphane, nous ne retrouverons rien. Il est tard, la décision est prise de rentrer. Quel dommage encore une fois ... 1h35 de chasse, 50 minutes de défaut, 35 minutes de chasse ... Persévérance!

Chasse du samedi 23 février


Multonne.
24 chiens par terre.

Temps chaud et lourd. Rapide lancé d'un lièvre, mais les beagles ont beaucoup de mal à en refaire. Quelques tours sous bois, de nombreux défauts et impossible de maintenir une chasse correcte plus de 10 minutes. Nous chassons bout de voie sur bout de voie et même après un relancé au nez des chiens, ils ont du mal à en refaire. Le lièvre en joue aussi et fait double du double... Après 3 heures de galère, nous décidons d'économiser la meute pour demain en espérant une météo plus clémente. Retour à la Cassine.

Chasse du 17 février


Orne
Monseigneur de Germiny
21 chiens par terre

Magnifique beau temps pour cette seconde chasse chez Monseigneur. Comme d'habitude un superbe pique nique nous attend. Nous nous en réjouissons d'avance. Peu de boutons présents, mais l'important est de faire chasser les chiens. Quelques bouts de voies du matin sont trouvés en bout de plaine, malheureusement, même la ténacité de Famous et Farrier n'en viendra pas à bout. Pas de lancé à la clé. Nous foulons tout le territoire, pour enfin tomber sur une voie que les beagles emmènent pleine balle sur 1 kilomètre. Aucun lièvre n'est vu, pourtant les vieux chassent... Direction les vallons et le bois où les chiens tombent en défaut. Les jeunes s'égaillent, mais Pastis, Parson, Espion, Mustard, Farrier, Gravity, Famous, Espion, Baron et Boxer restent sur place à travailler leur défaut ... Les autres sont rapidement repris ... Impossible de relever ... Impossible de réattaquer ... retour au pique nique et au chenil ... Dommage sur un si beau territoire.

Chasse du 10 février.


Saint Maurice d'Etelan.
Nous sommes reçus par François Berge, bouton de l'équipage, sur son territoire familiale.
Quelques amis suiveurs nous rejoignent, et cela nous fait bien plaisir.

La météo est une fois de plus exécrable ! Cela promet.

25 beagles par terre. 
Température de 3 degrés
Pluie continue / Vent soutenu.

Rapidement, nous lançons un lièvre en bord de Seine qui donne le change dès sa première boucle. Nous laissons les beagles choisir et ne touchons à rien. Les chiens sont bien en meute et quand ça chasse ... ça chasse.
Un bon 45 minutes de chasse est fait sans presque aucun défaut pour finalement tomber en forlongé. Le temps se gâte de plus en plus et les beagles ont vraiment du mal à traverser les rues d'eau glacée.
Seul Richard s'amuse à se mettre à l'eau, sans doute plus pour épater sa petite amie, que pour aider la meute dans sa tâche. Quelques vues sont sonnées, mais il est bien compliqué de conduire la meute avec ce vent. Les voies sont terriblement déportées.
Finalement nous relançons un lièvre qui semble être le bon ... Petit parcours dans les herbages inondés. Nous voyons l'animal se faire battre mais la meute semble chasser une voie parallèle .. est-ce le vent ...
Finalement la meute est remise à la voie du lièvre que nous voyons vraiment fatigué... mais la pluie battante ne nous permet pas de relever.
Retour en vitesse à l'abri ... retour sous une neige qui tombe à bloc !

Dimanche 27 janvier 2013


Forêt de Multonne

Nous ne sommes pas très nombreux ce we pour enfin se dégourdir les pattes en forêt.
Il a neigé ... encore et toujours et ça fond... à vitesse grand V... pas de quoi se réjouir... les voies de dégel ne sont pas notre préférence et pourtant...

Attaque en quelques minutes derrière la cabane des chasseurs d'un énorme lièvre. La chasse promet d'être longue !!
Les beagles le prennent à vue et sont rapidement en bout de voie... c'était prévisible! Heureusement, le maître d'équipage trouve un vocelest sur le chemin du bas et la chasse repart de plus belle dans les futaies de sapins. Cela carillonne fort et nous fait oublier quelques instants qu'il y a de la neige partout.

Les beagles chargent et n'ont pas besoin d'aide, quelques vues sont sonnées, mais nous n'en avons pas besoin, l'animal prend peu d'avance. Une belle boucle est faite en forêt pour finir en débucher dans les herbages au dessus de Boulay-les-Ifs.
L'animal prend les pâtures, traverse presque les fermes pour mettre les chiens en défaut en bordure de route. Moment de flottement où Richard est seul aux chiens, heureusement bien épaulé par les voitures et les boutons qui ont pu rallier.
Rapidement rejoint par le Maître d'équipage, le défaut est travaillé. Le bouquin à fait la route, et rapidement une sortie est trouvée par la jeune Fantine qui nous surprend aujourd'hui. Léger flottement en bordure de jardin où la meute est gênée par de nombreuses clôtures, heureusement une vue nous est sonnée, l'animal est vu rentré en sous bois. Pas le temps de remettre à la voie, les beagles ont trouvé d'eux même la voie de rembuché, la machine est de nouveau en route et tout le monde remonte en Multonne. Les beagles chassent de nouveau à plein régime, nous avons bien du mal à suivre à pied. Le lièvre de chasse fait de nouveau une boucle sous bois pour finalement sauter la route et faire un 8 de chiffre sous les Avaloires dont il ressortira par les herbages du bas. La vue est sonnée, et heureusement puisque les beagles perdent pas mal de temps entre les bœufs bien intrigués par la meute.
Remise à la voie difficile sous les sapins, mais heureusement Dancer, Famous et Farrier reprennent le droit. L'animal a 1h30 de chasse et commence à raccourcir ses boucles. Nous y croyons et recollons aux chiens tant bien que mal. De nouveau petit débuché où cette fois les beagles se débrouillent seuls pour remonter rapidement en forêt, quelques chiens fatigués décrochent quelques minutes mais finissent par rallier. Il a fait chaud, mais heureusement la fraicheur de fin d'après midi arrive.
Jolie vue d'Anne Cha, le lièvre fait des doubles, mais les beagles ne se laissent pas berner, et Gravity nous montre encore comment couper une double et gagner 5 minutes.

Finalement l'animal prend la direction du débuché et c'est le défaut. Avants et arrières sont fait très rapidement pour ne rien retrouver ... Nous sommes verts ... Nous travaillons presque 2h en pensant à un défaut final à 300 mètres à peine du rendez vous et au lieu même de l'attaque. Seul un chevreuil se dérobe devant Eton qui pour une fois reste sage!
C'est au moment de battre en retraite, que Mustard et Pastis se rabattent sur un tas de bois et relancent notre animal ... De nouveau un 8 de chiffre très court en forêt où l'animal double sans cesse sa voie... impossible de rattraper notre retard... aucune vue n'est sonnée... la meute tombe finalement en défaut au pied du RDV dans un amas de sapinettes, de fougères et de ronces, un chevreuil à trois pattes en sort, les beagles restent sages... mais ils sont à bout, les veneurs aussi, le défaut est travaillé 30 minutes, l'animal est vraiment malin, il est 17h ... nous rentrons... retraite manqué ... vraiment dommage.



mercredi 27 février 2013

Tous les WE de chasse sont annulés jusqu'au 20 Janvier ... 15 jours sans chasse ... merci la neige !

Déplacement dans le Sud-Ouest du 29 Décembre au 5 Janvier.



Cette année, le déplacement dans le Sud Ouest ne nous a pas porté chance et pourtant ... toutes les conditions étaient réunies ...
Des beagles en état ... même un peu trop ... des coureurs ... et les boutons les plus fidèles de l'équipage avaient répondu présents ! Que demander de plus ?
Ajoutez à cela des territoires plus beaux les uns que les autres, des propriétaires plus gentils les uns que les autres, des propriétés magnifiques et tout cela logé à Cantet où Oncle Jean Viandard et Tante Isa nous reçoivent avec l'aide de leur fils chéri, notre président d'équipage préféré... comme des rois.

Tout est programmé à la lettre.

Ouverture du bal chez les Beyries à Piquelèbe où comme d'habitude nous somme plus qu'heureux de venir, ayant toujours eu un accueil chaleureux... un accueil de sudistes !
Nous y retrouvons Monsieur Fernandez qui vient nous faire une visite avec Ecouves et Peewit,  heureuses retrouvailles.

Prompt rapport et mise à terre des 25 beagles Mondrots + 2 Fernandez.

Nous nous rendons rapidement dans une ancienne coupe où un lièvre avait été lancé quelques semaines auparavant. Pas manqué, il est sonné sortant alors que les beagles ont le nez au sol.
Rapide mise à la voie, mais l'animal commence par prendre un chemin sur 300 mètres, ce qui n'est pas le fort de nos anglais. Malgré tout, le vieux Pastis reprend et la chasse démarre à bonne allure.

Jolie chassé sous bois rapidement stoppé dans une herbage au milieu de plusieurs bêtes. L'agriculteur nous fait signe de son mécontentement et nous commençons à reprendre les chiens quand l'admirable Parson qui travaillait déjà ses avants, retrouve le droit. Grande boucle en sous bois et débuché en plaine. les beagles semblent vraiment bien se débrouiller seuls. Le bien allé est sonné et l'animal ne prend pas d'avance. Richard est aux culs des chiens heureusement aidé par Gonzague et le maître d'équipage. Les autres boutons sont bien placés mais l'animal est discret et ne compte pas se montrer.

Après 40 minutes de bonne chasse, c'est le drame. Les chiens tombent en défaut entre une ferme, une mare et un bois. Le défaut est travaillé une bonne heure avant que quelques bouts de voies ne soient trouvés sous bois, rien de concluant les beagles semblent désemparés et même Peewit et Farrier, les fins de nez de la bande n'y croient plus ...

Alors que nous finissons de fouler chaque centimètre carré du bois où nous sommes en défaut, Gonzague, nous sonne une vue... Nous n'y croyons plus... comble du comble... il nous manque le meilleur de la meute... Parson est partie fouler... mais seul...
Heureusement, il nous revient vite, 4 minutes se sont écoulées depuis la vue de Gonzague. Nous y portons les chiens et là... là... plus rien !!
Le lièvre sensé être tapé n'est plus ! Les beagles n'ont aucune connaissance et mis à part quelques coups de gueule de Playfull dans un roncier voisin ... plus rien!

Il est décidé de rentrer, nous avons encore 3 chasses cette semaine.

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Deuxième chasse.
Nous sommes cette fois-ci reçu, une fois de plus sur une belle propriété et une fois de plus comme des rois chez la famille Mentque ... presque au complet.
Nous avons beaucoup de suiveurs et beaucoup d'invités ce jour. Il faudra être à la hauteur!
Il aurait fallu l'être.

Nous aurions pu nommer cette journée... "Cauchemar en pays d'Albret".
La journée commence plutôt bien avec un rapport très sympathique entouré de gens chaleureux... Mais en quelques minutes... tout peu chavirer !

L'attaque est faite rapidement juste devant Saint Loup, où Dafodil nous lance un lièvre. Rapidement rejoint par la meute qui s'enfonce dans la vallée. Difficile à suivre, il y a de nombreux ravins impossible à franchir. La meute se scinde rapidement en deux sur un micro défaut.
Un malentendu se créé et finalement les deux paquets sont arrêtés... Malheur nous en a pris ... les anglais sont susceptibles aujourd'hui et nous n'arriverons plus à former une chasse correcte de la journée...
Mes espérances de la semaine s'amenuisent petit à petit... jeune veneur tu es trop gourmand même si tes chiens et tes hommes en sont capables!

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Troisième chasse chez nos amies Beyries qui nous sauvent la mise ayant perdu le territoire prévu pour ce jour. Peu importe, nous avons une revanche à prendre à Piquelèbe !

Malheur au grand malheur... Alors que nous préparons les beagles anglais mentalement depuis 12h pour l'attaque de leur rival... la parcelle où il est généralement remisé est vide ! rien... rien... et rien !

Cela ne nous arrêtera pas et nous allons fouler ... jusqu'à ce que lancé s'en suive !

Birac est fouillé de font en comble... même quelques bêtes noires sont levées... ce qui n'empêchera pas Epinette, Foudras et Playfull de nous fausser compagnie ! Un petit lièvre ne daigne pas se lever et rapidement Dancer et Dikkenek comprennent qu'un goûté leur est servi sous les ronces ... dommage.
Quelques chevreuils giclent... et la tension monte... les beagles sont sages, mais nous font comprendre qu'un lancé rapide serait de bonne augure.

C'est après 4h50 à fouler que nous lancerons ... où plutôt que Monsieur Beyries lancera un bon bouquin! 16h30 il n'est pas trop tard... quoi que...

Superbe chassé sous les (sa)pins où l'animal se fait battre comme un lapin à vive allure. Heureusement, il prend vite un parti et nous emmène faire une grande boucle sous futaie.
Il met la meute en défaut et fait hourvari en bordure de forêt nous faisant perdre quelques minutes. Les beagles sont repris et la voie est retrouvée. Jolie chassé le long de la nationale où la gendarmerie vient nous rendre visite... rien de grave, nous ne faisons que protéger les chiens.
Petit moment de flottement car l'animal fait la route, mais malgré la gêne des voitures, la voie est retrouvée par Famous et Farrier sur un chemin. Accélération et débuché alors que les beagles commencent à charger avec la fraicheur qui arrive. Voilà les chevreuils qui giclent mais les beagles se savent encadrés et ne bougent pas d'un millimètre... OUF.
Mais quand ça marche trop bien et trop longtemps ... il y a toujours un MAIS!
L'animal nous met en difficulté dans un bosquet agrainé à mort pour les sangliers... Les beagles ont beaucoup de mal à sortir de se bourbier et tombent finalement en défaut en bordure de route... l'animal a surement fait la route. Le défaut est travaillé très très large, mais rien n'y fait... il fait presque nuit, il faut sonner la rosalie!.

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Quatrième et dernière chasse.

Bazignan ... Quel souvenir ...

Nous y avons fait une très belle chasse, et une belle curée, pourquoi ne pas remettre l'exploit pour cette dernière chance de ne pas rentrer ridicule au pays ?

Encore une fois... les chaleureux sudistes, la propriété de rêve, les vallons du Gers... Et...
Et un lièvre qui se dérobe au pied de la piscine et traverse tout le jardin.
Les anglais sont fous et crient à pleines gorges. La voie semblent excellente et la meute n'accuse pas du tout les trois chasses passées... c'est incroyable.
Seul le brouillard nous gêne un peu, mais heureusement les chasseurs à tir du pays sont là et nous remorquent quand cela est nécessaire. Superbe chassé dans les vallons, puis les bosquets puis les fermes, puis les vergers, puis les vignes.... puis les passages de route puis les rivières ... rien n'arrête les beagles, c'est juste hallucinant ce qui se passe aujourd'hui.

1h de chasse s'écoule en moins de temps qu'il ne faut pour le dire... Tout le monde est largué avec le brouillard. Il ne reste que Gonzague et moi-même aux chiens et encore, nous ne faisons que les entendre.
Finalement, les chiens sont en défaut en bordure de route et travaillent gaiement. Famous et Dikkenek remontent une voie jusque dans le village de ??? et tombent en défaut au pied de l'église. Est-ce notre animal ? Le reste du paquet est resté en arrière. Alors que nous nous apprêtons à intervenir, il nous ait signalé, que nous avons traversé 3 ACCA et que nous n'avons plus les droits de suite!
Quelle déception !!!!!!
Nous réattaquons au pied de Bazignan, mais les beagles ont cette fois bien jeté leur feu ... c'est fini.

Retour au bercail ... la queue entre les jambes ...




Un S-O qui se termine sur un drôle de sentiment... Malchance ou autre... Je partais surement trop sûr de moi comme d'habitude... mais le lot de chiens est tellement bon cette année... Que manque-t-il ?


jeudi 27 décembre 2012

Chasse 23 décembre 2012


Nous chassons comme il arrive très rarement en Seine Maritime ce WE à quelques kilomètres du chenil chez Philippe W. Peu de monde a répondu à l'appel vu la météo... mais les meilleurs sont là ... C'est bien le principal.
Après un prompt rapport, 22 chiens sont mis par terre et nous commencerons à fouler 1h30 sous un temps catastrophique avant de lancer un premier lièvre. L'animal est loin devant les chiens, mais se tape et ne cesse d'attendre la meute qui heureusement chasse à la voie et ne le voit pas jouer les cabris devant elle. Les beagles relancent leur animal deux fois, qui on ne sait pourquoi ne veut prendre d'avance... Est-ce la météo ?  On ne saura jamais, les beagles ont maintenant leur animal à vue et chargent comme des endiablés pour le porté bas aux pieds de Doudou dans une haie.

 Chose amusante: à quelques mètres de la prise, un lièvre frais se lève et les beagles enchainent directement. Petit chassé dans les vergers, puis en plaine, ou un malentendu se produit. 

Alec, Augustin, Clément D. et Clément de L. R. sonnent un lièvre sortant des vergers avec 5 chiens alors que Richard et votre serviteur en avons un autre chassé par les 17 chiens restant ... 
Un vieux piqueux Normand disait toujours ... "On doit toujours remettre le petit paquet sur le gros et jamais l'inverse "... visiblement nos trois fénéants loustiques qui n'ont pas su suivre le gros de la meute sont plantés comme des piquets et pibolent à tue-tête sans même se demander s'il ne pouvait y avoir une autre chasse ... et avec le bon animal ...
Finalement en désespoir de cause... nous nous rendons à l'évidence avec Richard... et il est bien clair qu'ils n'arrêterons pas de piboler comme ça... Nous reprenons nos 17 chiens sur un défaut et les rejoignons pour écouter... Nous l'espérons... une fabuleuse nouvelle... d'un lièvre à trois pattes par exemple...
Et non malheureusement ce n'est qu'un banal lièvre rusant en plaine... et en plus... aucun n'est vraiment d'accord sur la direction de l'animal... Impossible de relancer un animal... il pleut trop... nous sommes TREMPES .

Retour à la ferme pour sonner la curée sous un hangar, Les Honneurs à Philippe W.
Pique Nique Pot au feu au chenil...

Chasse du 15 décembre 2012


Nous sommes reçu ce WE en Berry chez la Famille S.

Après 4h30 rapides et animées de route, nous voilà arrivés à Rouvres les bois ... Pays de la pousse d'épine, du pâté à la citrouille et autres joyeuseries de tous genres.
Une bonne petite soirée se termine pour sortir les beagles à partir de midi. Le temps est radieux entre 9h et midi... mais évidemment... exécrable depuis la sortie des chiens. Rapport sous la pluie.

En quelques minutes, les beagles commencent à fouler et empaument une bonne voie de rapproché, le long d'une culture à gibier. Le temps se gâte vraiment. La voie se lave, des chevreuils bondissent ... Dikkenek embarque Foudras sur une bêtise. Nous nous mettons à l'abri d'une haie pendant quelques secondes ... les averses s'enchainent.

Nous décidons d'aller à l'étang où rapidement un lièvre se défile des pieds d'Edwige et Thomas. Les beagles sont mis à la voie et reprennent très bien. Petite difficulté en plaine, mais nous les appuyons et la chasse repart sous bois. Il pleut de nouveau, la voie se dissout, et rapidement les chiens sont en balancé. Seul Parson perce... mais rien en vue à l'horizon, nous préférons l'arrêter plutôt que de chasser en forlongé une voie déjà très difficile.
Par chance une vue nous est sonnée, d'un lièvre sortant... Rapide remise à la voie, les beagles chassent en paquet malgré le vent et la pluie qui ne cessent de nous gêner. Un labour ralentit aussi les chiens, mais le problème est réglé rapidement puisque notre animal de chasse entre dans un parc à sanglier privé... la meute est arrêté... 4 chevreuils bondissent au milieu des chiens qui nous reviennent ... Nous nous attendons au pire car nous sommes loin des chiens ... mais seul Dancer et 4 "E" se laissent tenter. Nous les reprendrons rapidement.

Deux autres lièvres seront lancés... parfois relancés, mais la pluie nous gêne, les lièvres sortent tous les deux du territoire, nous sommes obligés d'arrêter.

Retour chez Thomas, pour apéro dîner tarot soirée et tout ce qui s'en suit pour un retour au chenil en fin d'après midi dimanche !
Merci encore à toute la famille S.
On ne remerciera pas la météo .....

mardi 18 décembre 2012

Chez Monseigneur de G : 09/12/12


L'équipage est reçu ce dimanche dans l'Orne chez Monseigneur de G, évêque de la vènerie, et bouton de l'équipage Kermainguant.

Tout comme l'an passé, nous sommes reçus comme des rois sur la propriété de Monseigneur dans l'Orne. Le territoire est parfaitement adapté à la chasse de nos petits beagles, bien que les nombreux plans d'eau et ruisseaux ne facilitent pas la tâche des chiens. 
Après que quelques boutons se soient bien rassasier avec le pot au feu traditionnel de l'évêché, nous mettons 25 chiens par terre dont 3 "G".
Quelques fanfares sont sonnées et les beagles ont connaissance juste devant le château... Un lièvre a fait sa nuit dans le coin ... Nous foulerons une petite demi-heure avant qu'un bouquin soit lancé au pied du portail de la propriété. Il s'extirpe de la meute on ne sait comment et commence par faire sa chasse tranquillement alors que les beagles, très excités aujourd'hui surallent à tous bouts de champs.
Heureusement, les vieux sont là pour veiller au bon déroulement et Pastis remet tout ce petit monde dans le droit.
L'animal s'est assuré une bonne avance et connait par cœur la plaine devant le château. Il ruse, passant au pied des dépendances, dans le potager et fait toutes les allées sans vraiment prendre son parti. Stan et Amélie, bien placés l'entendent, mais ne peuvent certifier, heureusement, les beagles arrivent et confirment. L'animal revient à son attaque et perd progressivement son avance. Il retourne faire un petit tour de parc, voie dans voie à croire que le territoire est clos...
Après une bonne trentaine de minutes, les beagles tombent en bout de voie, le défaut est travaillé une bonne dizaine de minute avant que les beagles se mettent à chasser dans un petit ruisseau sous la propriété. Les beagles chassent au pas, mais Dancer, Farrier, Dapho et Famous crient très fort.
Une vue nous est sonnée une centaine de mètres plus bas par Clément et un suiveur du coin.
Les beagles sont à la voie et Gravity les sort de ce ruisseau sans problème. L'animal enchaine ruse sur ruse et fait sa chasse 200 mètres devant les beagles sans jamais être vu. Il se dirige maintenant à l'étang de la ferme, qu'il traverse en partie à la nage. C'est la première fois que nous voyons les chiens crier et nager en même temps. L'image nous restera gravé longtemps. La meute est déchainée et ne lâche pas. Après l'étang, ce sont les ronces, puis la fosse à lisier de l'étable qui a débordée et que l'animal traverse. Les beagles ne se laissent pas berner et Dikkenek redresse suivi de Parson toujours aussi exceptionnel dans les moments critiques !!!
La voie est haute, mais ça chasse bien. Les boutons sont bien placés et Stan nous annonce le lièvre se défilant encore une fois à peine 200 mètres devant nous. Faisant les rives d'un étang. Nonoeil remet rapidement la meute à la voie et ça repart de plus belle. Un défaut majeur survient soudain. Cela fait une bonne heure et demi que nous chassons ce lièvre très rusé et voilà la première fois que nous peinons vraiment à redresser. Les beagles sont en bout de voie et rien à faire, l'animal est impossible à relancé dans un herbage ou seul un cheval un peu nerveux est présent. Le défaut est travaillé 35 minutes et la persévérance paie puisque finalement nous relançons à 100 mètres du dernier "coup de gueule". L'animal est un peu dérouté et manque de se faire gober ... Malheureusement, les beagles ne sont pas en curée et manquent leur affaire. Il a fallut "marcher" 2 fois sur le lièvre pour qu'il reparte, nous nous attendons à prendre d'un moment à l'autre...
Malheureusement, l'animal s'est refait, et retourne ruser dans tous les ruisseaux et autres mares qu'il trouve. Une bonne demi-heure de chasse s'écoule, les beagles sont toujours très sages, quelques chevreuils se défilent, mais ils sont collés à la voie.
L'animal entame une boucle et se dirige à peu près vers son attaque quand nous sommes obligés de stopper la meute au pied d'une route très passante.
Après concertation nous arrêtons quelques voitures pour travailler notre défaut car notre lièvre était vraiment sur sa fin, mais malheureusement, l'animal est sans doute dans une buse remplie d'eau sous la route... Nous ne pouvons rien faire... les beagles ont admirablement bien chassé 3 heures, nous sommes en limite de territoire ... il faut rentrer.

Pique nique gargantuesque offert par Monseigneur. En un mot: le top.
Un grand merci à toute son équipe.

vendredi 7 décembre 2012

Chasse du 2 décembre 2012

 Jean Eudes
 La meute sous le fouet pendant que Foudras est ... ???
 Le vieux Pastis (à gauche enseigne au jeune Glack à droite)
 En attendant l'attaque ...
 En foulant dans les vallons ...
 On fait l'appel ... Foudras et Eton ne sont pas là !!!
 Rantanplan en plein effort!
 Gabionneur oreilles au vent et Baron
 Une partie de la meute.
 Les veneurs
 Les veneurs
 Gabionneur
 Famous toujours aussi appliqué.


Un grand merci à Eric Dubos pour les photos.

Après quelques problèmes de territoires, la meute reprend enfin du service.

Nous sommes reçu ce dimanche chez la famille D à côté des Andelys dans l'Eure.
Une bonne équipe de la forêt de Lyons nous a rejoint. Le territoire est très vallonné, les coureurs auront à coup sur besoin de bonnes vues de la part des veneurs.

Après le traditionnel rapport, seulement 20 beagles sont mis par terre. Les chiennes sont toutes en chaleurs. Nous faisons donc une meute de mâles, en y incluant les 3 chiots "G".
Nous foulons les premières parties du territoire assez mouillées et malheureusement, les beagles n'ont aucune connaissance. Foudras, Eton et Farouche s'égaillent quelque peu, mais le territoire est bien encadré et cela ne leur laisse pas le temps de faire de bêtise.

Nous décidons après une bonne heure à fouler en plaine, de se rendre sous bois et de tenter de trouver un bouquin remiser dans un petit bois ou un bosquet. Quelques chevreuils sont aperçus et les beagles ont bien compris que les bêtises n'étaient pas de mise aujourd'hui. Tout le monde reste sage, même si Foudras tente de nous faire une escapade en sourdine ... Rattrapé... Corrigé... et en meute en 5 minutes Bravo les veneurs !

Finalement, un agriculteur voisin insiste pour que nous allions attaquer dans un de ses champs, où il a aperçu un lièvre dans la mâtinée. Le champs est très grand, mais à peine sommes nous rentrés, que Richard nous annonce un bouquin en sortant. Les beagles sont immédiatement mis à la voie.

Jolie chassé dans les premiers vallons, mais l'animal connait bien son territoire et nous sommes en plein dégel. Premier défaut où Alec et Stéphane nous remettent finalement dans le droit. Les beagles s'appliquent. Quelques chevreuils giclent mais ils n'y touchent absolument pas. Richard est au cul des chiens et heureusement puisqu'une très bonne vue est sonnée en bordure de route, ce qui nous permet de rattraper les quelques minutes que nous venons de perdre.

Les beagles sont maintenant bien lancés et il va être compliqué pour notre animal de chasse de s'en débarrasser. Très jolie chassé dans les patures et les colzas, puis ronflement du tonnerre sous bois où la meute est déchainée.
Les beagles ne lâchent rien, Famous, Parson, Dancer et Farrier sont comme d'habitude en tête et emmènent le lot à bonne vitesse. Le lièvre tente de ruser sous bois, mais encore une fois, une bonne vue nous est sonnée par Stéphane, et de précieuses minutes sont encore gagnées.

Richard par monts et par vaux est encore aux chiens... il ne lâche pas, ce qui permet à bons nombre d'entre nous, de nous placer à bon escient.

Finalement, l'animal retourne à son attaque après une bonne heure de chasse, mais les beagles ne le lâchent pas. Il est vu se défiler au loin et maintenant que les coureurs sont largués, Anne Cha et Nonoeil prennent le relais. L'animal est perdu et essaye de percer droit devant lui. Les beagles parfois en difficulté dans les semis s'en remettent à Famous qui redresse à chaque fois.

Pour finir l'animal va ruser dans un petit carré de maïs en bordure de propriété, malgré une bonne vue sonnée juste avant, les veneurs sont arrêtés au pied d'une propriété privé.
Seul Famous collé à la voie nous échappe. Il sera récupéré 10 minutes plus tard.

dimanche 11 novembre 2012

Chasse du 10/11/12 en Picardie

Nous chassons ce samedi 10 novembre chez la famille F***, premier territoire de l'équipage où nous sommes toujours très heureux de nous rendre.
Nous retrouvons plein d'amis sur place et surtout le Rallye Tillet à Thomas Petit qui chasse avant nous aujourd'hui. Nous suivons la fin de sa chasse n'ayant pu arriver plus tôt et mettons 25 beagles par terre à 13h30 après avoir écouté les consignes de Monsieur F*** propriétaire des lieux.


Nous partons fouler devant la ferme et les chiens n'ont pas le temps de se vider qu'un lièvre gicle des pieds de Jean Eudes. Rapide mise à la voie où les beagles reprennent très bien. La meute est en paquet et ça crie bien dans les immenses parcelles de moutarde.
Comme d'habitude, les lièvres ici ont tendance à tourner autour de la ferme. Cela ne manque pas. L'animal saute la route de l'E*** l'A ***.  Les beagles sont appliqués, mais la voie est moins bonne dans les semis de blé tout juste levés ce qui ralenti un peu la cadence.
Après quelques minutes, les rapides font place aux fins de nez. Comme d'habitude, Famous, Farrier, et Gravity prennent la tête dans les parties les moins couvertes. Cela ne dure qu'on court instant et rapidement Parson, Boxer, Dancer et les jeunes "F" reprennent l'avantage et remettant du rythme. Pas besoin de dire que les coureurs sont largués. Heureusement Anne Cha arrive à sauter dans l'auto d'un des suiveurs du Rallye Tillet et fini par retrouver la meute.
Malheureusement les bonnes choses ont une fin et notre animal de chasse est passé d'un labour à un champ de betteraves fraichement arrachées où la voie est quasi inexistante. Anne Cha reprend rapidement la meute et fait ses avants. Les beagles n'en refont presque pas mais marquent quand même. Les coureurs finissent par retrouver la chasse et le défaut est travaillé.
Il n'y aura pas besoin de travailler beaucoup puisque l'animal est tapé à quelques mètres de la meute qui le porte bas instantanément.

Nous sonnons le nouveau départ et rapidement la meute reprend une voie haute d'un lièvre qui se défile devant nous. Les beagles ont pris et ne veulent pas en rester là ... ça se voit. Ils sont encore plus appliqués que durant la première chasse et seul Playfull ira fauter derrière un renard...
L'animal est vu plusieurs fois, par Moule qui est énervé aujourd'hui et aimerait vraiment en prendre un second. Jean Eudes ne lâche pas non plus l'affaire et tente tant bien que mal d'être aux chiens. Belle boucle sur la partie gauche de la ferme où les beagles tombent en panne dans un semi mais sont rapidement remis à la voie. Moule aperçoit le lièvre se défiler au loin dans les betteraves, mais les beagles chassent, on tente de ne pas les gêner. La sortie des betteraves est compliquée, mais une fois de plus Farrier et Famous nous sortent de l'embarras. Rapide tour du hangard de la plaine où les beagles se débrouillent toujours très bien même dans les jeunes semis. Malheureusement, voulant recoller aux chiens, le maître d'équipage coupe à travers champs et lève un lièvre frai qui va passer a 20 mètres devant la meute pourtant appliquée et à la voie de son lièvre depuis maintenant 1 heure.
Panique à bord. Seul Eton et Foudras restent appliqués sur la voie, alors que le reste de la meute part à vue sur le lièvre frais. Malheureusement ces derniers finissent par craquer et rallient au reste de la meute. Heureusement ils tombent en bout de voie et son remis dans le droit grâce à Jean-Eudes, Emeric et Anne-Cha qui partent les chercher.
Le vent s'est levé et il est bien compliqué de remettre la meute à la voie. Cependant quelques coups de gueules et bouts de voies semblent indiquer que notre animal est remisé dans le champs de moutarde qui était aussi l'enceinte d'attaque. Pendant ce temps Farrier nous fait en plein défaut une crise de tétanie. Heureusement grâce à Anne Cha et sa "pomme'pot" magique, le chien repart 5 minutes plus tard requêter avec ses camarades de chenil. La persévérance va payer puisqu'après avoir travaillé une quinzaine de minutes notre défaut, l'animal est relancé et la meute est enragée, appliquée et nous refait une grande boucle en chassant vraiment seul. Tous les chiens chassent et seule une bonne vue, sonnée par nos amis du Rallye Tillet, sera nécéssaire pour que les beagles chassent 50 minutes de plus leur animal. Malheureusement, l'animal monte presque jusqu'en forêt de Villers, où la meute se scinde en deux, sur deux voies différentes. Nous n'intervenons pas, étant trop loin de la meute et les deux paquets finissent par s'ameuter.
Un doute parvient alors. 3 très bons chiens sont aussi arrêtés à la traine. La meute est en panne, il est tard, nous avons une curée à sonner, nous décidons d'arrêter sur cette très bonne note.
Nous sommes vraiment très très content des beagles qui ont été admirables aujourd'hui.
Les honneurs aux jeunes mariés de G*****

Retour au chenil à deux dans le camion ... c'est triste ....






mardi 6 novembre 2012

Chasse du Dimanche 4 novembre.


Nous sommes reçu ce jour en Forêt de C-J en Bordure de la Hunaudaye.
Monsieur LeR** nous reçoit très gentiment avec une partie de ses amis chasseurs à tir. La Famille de St-P** nous fait le plaisir d'être là avec un de leurs amis membre du Rallye Parence. 

Nous commençons à fouler dans une parcelle très sale, où nous tenons les beagles sous le fouet afin d'éviter d'éventuelles bêtises. Après trois minutes, Dancer empaume une voie et crie très rapidement emmenant toute la meute avec lui. Aujourd'hui nous n'avons sortis que 22 beagles mais ça carillonne tout de même très fort dans la parcelle. Impossible de coller à la meute, nous sommes obligé de faire confiance aux chiens. Après une belle menée d'une trentaine minutes, les chiens tombent en bout de voie et une fois le défaut travaillé, Monsieur LeR** nous conseille de réattaquer dans une parcelle plus claire.

Le nouveau départ est sonné et nous mettrons plusieurs heures avant d'avoir connaissance.  Les beagles restent très sages au milieu des chevreuils et cervidés qui sont vu à droite et à gauche. Tous les boutons de l'équipage, mettent à profit cette attente pour ramasser trois ou quatre kilos de cèpes de Bordeaux et bouchons de champagne. L'après chasse s'annonce gastronomique!!
Finalement, Monsieur de St P** nous invite à nous diriger vers une jeune plantation de conifères très propice à l'attaque d'un lièvre.

Cela ne manque pas puisque Gonzague de St P *** marche sur un lièvre après quelques minutes. Mise à la voie très difficile dans la plantation où les beagles n'en refont presque rien. Rapidement, une vue est sonnée par Hilaire de St P**, ce qui nous permet de tirer les chiens. Cette fois, ils sont à la voie et s'appliquent. Direction la plaine pour l'animal de chasse qui n'a pas l'intention de se faire lapiner en forêt. Les coureurs sont aux chiens et les suiveurs sont bien placés, mais l'animal à l'air de connaître son parcours. Il met une première fois les chiens en défaut dans un semi, et c'est là que nous regrettons nos vieilles chiennes retraitées (Peewit, Blue Bottle et Prospect) qui savaient bien nous tirer d'affaire dans ces cas là. Heureusement Richard tirent les chiens, et les devants sont fait pour qu'enfin Gonzague de St P** nous trouve un Volcel'est sur un chemin. L'animal peu stressé apparemment, ruse déjà. Farrier et Famous reprennent bien accompagné de Parson et Trolopp.
Le vent s'est levé et quelques pluies fines ne nous facilitent pas la tâche.
Petit chassé où l'animal fait double sur double pour enfin mettre les chiens en défaut sous bois. Playfull se récrie, mais nous n'appuyons pas tout de suite connaissant la sagesse de l'intéressée ...
Nous avons tord de ne pas lui faire confiance puisque Hilaire resté derrière, nous sonne un appel au maître suivie de la vue. L'animal se défile dans notre dos et reprend la direction de son attaque.

Rapide remise à la voie où la meute reprend un rythme de croisière. Malheureusement, le vent est levé et la vitesse des chiens n'est pas excessive. Le train permet encore au lièvre de chasse de ruser et ainsi de faire perdre un temps précieux aux beagles. Cette fois la voie est chaude et les chiens les plus appliqués entre en scène. Espion, Elaphe et Exmoor crient comme des malades accompagnés de leur père Mustard. Rapide chassé entre les champs de moutarde et de trèfle pour finalement tomber en panne au pied d'un bois. Quelques bouts de voie sont retrouvés, mais la voie est déportée par le vent et l'animal à l'air de continuer ses doubles. Heureusement, quand on parle de ruses, le vieux Pastis attend patiemment pour les démêler, ce qu'il fait avec brio et redresse toute la chasse.

Malheureusement cela ne suffira pas puisque 500 mètres plus loin, la meute tombe en défaut final.
Après avoir fait nos avants, nos arrières, et travaillé une heure notre défaut, les beagles reprennent une voie sous les ronces, mais qui s'avèrera être celle d'un renard. Les chiens sont repris et nous finissons par fouler jusqu'à la parcelle d'attaque pour tenter de relancer mais rien n'y fera ... 

Super omelette de cèpes au rendez-vous de chasse, histoire de chasse et comparaison sur les beagles Anglais et Français pour enfin reprendre la route vers la Normandie et mettre fin à notre périple breton.


lundi 5 novembre 2012

Déplacement en Bretagne.

Le Rallye des Mondrots enfourche ce WE son camion jaune, chargé de 27 chiens et 6 veneurs pour les terres sombres de la Bretagne. Nous commençons notre périple par la Forêt de Qu****n, où nous sommes reçu comme des Rois par la Famille du P*** et surtout Olivier et Fanny qui nous hébergent pour ces deux jours.

Après une petite après midi à la bécasse, une passée aux canards, un bon dîner et une bonne nuit, la journée de vendredi s'annonce sous un soleil radieux.

Après un prompt rapport, Olivier nous emmène en forêt dans une partie très propice à l'attaque d'un lièvre. Malheureusement, ils se font rares et ce n'est qu'au bout de 2h15 que Stanislas nous sonnera une vue d'un bon bouquin se défilant derrière nous.

Bonne mise à la voie, les beagles sont bien en paquet et la voie est excellente. La meute vole durant les 15 premières minutes où seul Richard arrivera à coller aux chiens. Mais rapidement notre animal fait les chemins et met notre excellent Parson en défaut ce qui est plutôt rare.
Heureusement, une très bonne vue d'Alec nous permet de rameuter et de remettre dans le droit. Les beagles reprennent bien et sautent la route D. avec une dizaine de minutes de retard sur leur animal, joli chassé sous bois pendant 15 autres minutes et enfin nous tombons en forlongé, où seul Famous, Daphodil, Trollop et Farrier arrivent à redresser. Pour finir dans une sapinière, les beagles en refont bien durant 10 minutes pour enfin tomber en défaut définitivement en bord de forêt.
Le défaut est travaillé une heure, Dapho fait encore une bêtise sur un chevreuil, mais finalement nous ne relancerons pas.
Rapide pique nique chez les bécassiers avant de repartir à la passée




Chasse du 28 octobre

Nous sommes reçu ce WE chez les Ch de D dans le Calvados comme depuis 3 saisons.
Nous avons rarement été aussi nombreux à un rendez-vous de chasse au lièvre. Le rapport prends des allures de rapport de chasse au cerf, des consignes sont alors explicitement données pour que tout se passe pour le mieux.

Un lièvre est rapidement lancé dans un labour et on se rend compte rapidement que la chasse va être compliquée.

Il n'y a pas un millimètre de voie en plaine ... les beagles sont incapables de chasser autre part que dans le petit bois de 5 ha qui se trouve devant la propriété.

Plusieurs lièvres sont lancés, aucun ne courra plus de 10 minutes.

Une journée à oublier malgré l'accueil toujours très chaleureux des propriétaires !

mardi 23 octobre 2012

Dimanche 14 Octobre 2012

Première chasse de la saison.
Nous commençons la saison assez tard cette année, une fois de plus à cause d'un gros manque de territoires. Quelques uns de nos territoires manquent de lièvre, d'autres n'ont pas demandé de bracelets ... Nous sommes une fois de plus contraint de restreindre nos sorties ce qui influent énormément sur la qualité de la meute ... à bon entendeur, si vous connaissez des territoires ...

L'équipage est reçu, comme tous les ans chez Guerric de C dans l'Aisne à J...Y.
Quel plaisir de pouvoir compter sur des territoires fidèles d'année en année.

Cette saison, la difficulté sera les champs de maïs, en plein milieu du territoire, et dans lesquels nous venons de voir rentrer 4 sangliers. Les beagles devront être sages dès leur première chasse.

25 chiens par terre dont 3 "G" (Glack/Guiness/Gabionneur)

Nous commençons à fouler devant la ferme dans une moutarde lorsque les beagles se rabattent sur la voie d'un lièvre qui se défile loin devant nous. Les chiens sont appliqués, mais l'animal traverse 30ha de maïs, puis un champs de pomme de terre, impossible de le retrouver.

Nous décidons de sonner le nouveau départ. Les chiens semblent chasser bien ameutés.
En quelques minutes, une voie froide est trouvée, les beagles rapprochent et lancent un bon lièvre qui rentre rapidement dans un maïs. Heureusement les beagles ne touchent pas aux sangliers, et travaillent leur défaut alors que seul Trolopp, Crustry, Pastis et Playfull maintiennent leur lièvre avec le huntsman. La voix et les piboles ne portent pas et il faudra presque 20 minutes pour que le reste de la meute retrouve les 4 chiens de tête en panne en bordure d'un champs de betteraves.

Le défaut est travaillé, et Famous et Farrier nous montrent leur finesse de nez en redressant gentiment la chasse jusqu'à ce que notre lièvre se défile loin devant la meute. Il engage cette fois un grand tour de plaine, où les beagles seront toujours très appliqués. Malheureusement les meilleurs chiens ne sont pas en conditions, laissant les jeunes prendre la tête. Cela profite tout de même à Farrier de nous montrer l'étendu de ses capacités. Vite dans les défauts, il ne laisse pas la meute tomber dans le change et emmène les 3 chiots "G" à une bonne cadence. Notre lièvre n'a pas trop d'avance et commence à ruser après 40 minutes de bonne chasse. La meute est maintenant en défaut, mais l'animal est retrouvé, les chiens sont à la voie et tout se passe bien pour cette première sortie.

Après avoir fait une autre boucle, la meute tombe dans le change, pendant que Romain sonne une vue à une passage de route. Dommage que personne ne soit la pour arrêter les chiens qui s'entête sur un lièvre frais. Seul Parson et Guiness nous reviennent rapidement. Nous perdons beaucoup de temps sur ce change, mais heureusement la persévérance fait que l'animal est finalement relancé.

Une dernière boucle est faite, voie dans voie avec la première, mais les beagles ne s'y trompent pas et restent très appliqués. L'animal rentre à son attaque, passe devant les boutons, pour se faire chasser un bon quart d'heure dans un océan de maïs. Les boutons à pieds essaient d'encadrer un maximum, malheureusement les 3 voitures/camion de l'équipage sont garés au même endroit et ne nous facilite pas la tâche.

Alec est cette fois aux chiens, appuyant comme il peut, il arrive finalement à ressortir le lièvre de chasse de ce champs pour tomber en défaut en bordure de route de champs de patates.

Il est 17h, tous les beagles sont là, les chiots ont très bien chassés. Notre lièvre à une bonne heure de chasse, mais les chiens ne sont pas en conditions pour le prendre.
Pique nique et retour au chenil sous la pluie ...



  un grand merci à Guerric pour le territoire et à Romain pour les photos.
Dernières chasses de la Saison en Forêt de la Butte Chaumont.

Nous y gardons de merveilleux souvenirs.
Une chasse très lointaine où deux meutes se forment sur deux lièvres différents ... Les deux sont manqués
Une chasse de 8 heures sous un soleil de plomb où les beagles à bout de souffle relancent une dizaine de fois leur animal sans jamais le prendre !

La saison se termine avec grande satisfaction. Même si nous avons pris peu, les chiens sont de plus en plus sages, se débrouillent seuls et on une endurance incomparable ...

Les territoires restent un énorme problème ... 

jeudi 8 mars 2012

Chasse Multonne

Chasse du Dimanche 4 Mars : Forêt de Multonne.
On prend les mêmes et on recommence, 21 beagles par terre.
Laurent et Lucille nous rejoignent pour la journée.

Nous lançons très rapidement derrière la cabane des chasseurs comme à notre habitude. Les beagles crient très fort et la chasse ne traine pas à sortir en débuché. Comme d’habitude seul Laurent et Gus arrivent à rester aux chiens. Notre animal est vu remontant en forêt par Alec mais la meute est en difficulté aux abords d’une ferme. Les avants sont faits et l’animal est relancé. Retour en forêt où les beagles crient toujours aussi fort, mais chargent beaucoup moins. La météo change, il commence à pleuvoir, cela n’améliore pas la qualité de la voie, surtout avec ce vent. Sous bois, quelques confusions s’installent, les beagles sont à la peine et 2 lièvres différents sont vus devant eux. Nous laissons faire les chiens, mais la qualité de la voie nous oblige à les tirer à une vue de Félix, puis une autre de Clément D pour enfin avoir un chassé de qualité.
L’animal a de l’avance mais se fait désormais chasser totalement en sous bois. Nous savons que nous ne pourrons prendre car les beagles ne chargent pas du tout néanmoins, la chasse est très amusante. La meute chasse en paquet, très ameuté, et se débrouille presque seule. Notre animal perd rapidement ses 30 minutes d’avance et se fait relancer maintenant plusieurs fois.
De très bonnes vues sont sonnées par les boutons placés et les coureurs se relaient vraiment bien aux chiens qui sont très sages aujourd’hui. Cela fait maintenant 3H50 que nous chassons… les beagles sont en difficulté en lisière de forêt. La pluie est très violente et rapidement toute la meute va venir s’abriter sous nos jambes. Il est désormais impossible de chasser tellement la pluie glaciale nous fige… Nous ne voyons pas à 3 mètres, et même réfugiés sous des houes, nous sommes trempés.
Il est décidé de travaillé une dizaine de minutes quand même notre défaut avant de rentrer nous changer. Nous apprenons à notre retour qu’Alec a cassé l’embrayage du camion dans un chemin de forêt … Quelle joie de retraiter à pied sous l’eau à 4kms du RDV …
Nous avons du faire change au moins une fois derrière ce lièvre car même si les beagles ne chargeaient pas … 4h de chasse pour un lièvre, cela doit le pousser à bout !!!
Pique nique au chaud à la Cassine. Merci Papa Moule pour ce WE !

Chasse Grimbosc

Chasse du Samedi 3 Mars à Grimbosc ; Chez Fabien Bocage. 21 chiens par terre.
Nous sommes très heureux de retrouver Fabien avec qui nous avons fait une si belle chasse l’année dernière à Grimbosc en compagnie de Stéhane Lhotellier.
Il nous faudra une bonne demi heure avant que Gus et François aperçoivent un lièvre. Les Beagles sont mis à la voie sans Parson qui à rejoint un terrier de renard et sans Eton et Espion qui sont aux chevreuils !!!!Malheureusement… à cette première vu, rien à faire, les beagles sont gênés par un épandage de fumier frais … et la voie ne doit pas être bonne… rien à faire.
Nous foulons ensuite deux petits bosquets où Cahus nous rapproche une voie et où un lièvre sera lancé. La chasse va durer 30 minutes à peine et un défaut final ne sera jamais relevé tellement la voie est catastrophique…
Nous décidons d’en rester là … nous chassons demain.

Chasse Rouéssé Vassé

Chasse du 26 février à Rouessé vassé
Invitation de l’équipage des Baratons à Stéphane Robidas.
Nous n’avons jamais vu autant de suiveurs à une chasse au lièvre. Quelle plaisir de venir dans une région où les chiens courants sont admirés…
Après un superbe rapport où les beagles Français et les Anglais feront connaissance, nous commençons à fouler sous bois.
Il faudra une petite heure avant de pouvoir mettre les beagles à une vue. Malheureusement la voie ne doit pas être bonne car nous passerons l’après midi à tirer les beagles aux différentes vues…
De plus Eton et Exmoor ont fait quelques bêtises sur les chevreuils …
Nous sommes vraiment déçu, car c’était vraiment un plaisir de rencontrer Stéphane et son équipage… Entre amateurs de beagles…

Chasse à Saint Maurice du Désert

Chasse du 19 février à Saint Maurice du Désert chez Monseigneur de Germiny.
Après un accueil très chaleureux et un bon café, nous partons fouler.
24 chiens par terre.
Nous foulons une petite demi-heure avant que Moule et Doudouze mettent le pied sur un lièvre à 30 mètres de la meute. Les beagles prennent leur animal à vue, mais le territoire vallonné oblige rapidement les beagles à mettre le nez au sol et à chasser à la voie. L’animal commence, un peu désorienté, par charger Monseigneur, les beagles lui soufflent au poil, il est donc rapidement obligé de prendre un parti et de ruser. Notre bouquin commence par faire une allée du parc, où les beagles sont en difficulté, mais assez rapidement, Mustard redresse. Une bonne heure et quart de chasse se passe sans réel défaut. Les beagles chassent seul et leur animal est vu plusieurs fois 3 minutes devant eux. Trolopp, Parson, Dancer, Cahus, Boxer, et Farrier sont les chiens sur lesquels il faudra se fier aujourd’hui. Ils persent et emmènent bien la meute sous bois en plaine et dans les petits marécages où notre lièvre tente sans cesse de ruser. Après une heure et trente minute de chasse, un change se produit, mais la meute est vite arrêtée pour être remise sur une vue du lièvre de chasse en bordure de route au pied des voitures. Les beagles y sont amenés très rapidement, malheureusement, il est impossible de trouver un bout de voie à cet endroit. L’animal a du être stressé. Nous travaillerons ce défaut durant plus d’une heure avec beaucoup de ténacité, mais jamais notre animal ne sera retrouvé. Un excellent pique nique est servi chez Monseigneur pour nous remettre de cette superbe chasse.

Chasse à Campreux

Nous sommes invités ce dimanche 12 février à chasser chez la famille de Witte à Campreux dans la Somme.
26 chiens dont 8 dans le camion.
Nous sommes en plein dégel et il reste beaucoup de neige dans les champs. Nous aurions peut être du nous abstenir de chasser. En quelques minutes un lièvre, puis un second, puis un troisième, puis un quatrième puis… puis… puis….
Un total de 8 lièvres est déjà compté devant nous avant d’avoir lancé. Les beagles sont mis à la voie de plusieurs refuites sans qu’ils n’en refassent rien… Nous comprenons que la journée sera très très compliquée. Nous allons de vue en vue, de lièvre en lièvre jusqu’à ce qu’une chasse correcte se forme sur un lièvre lancé aux pieds de François. L’animal est relancé deux fois et enfin un semblant de chasse se forme et perce entre les dizaines de lièvres que nous voyons sur pied autour de nous.
Comme par hasard, le froid n’a pas refroidi les nombreux boutons qui ont tous décidé de courir aujourd’hui afin de lever un maximum de change … Allez comprendre…
Très vite nous arrivons à suivre la meute à la trace dans la neige … du sang du sang et encore du sang… Les beagles se déssolent, nous décidons de tout arrêter et de rentrer. Un superbe pique nique nous est offert bien au chaud par la famille de Witte. Superbe territoire mais malheureusement beaucoup trop vif en lièvre pour chasser à courre.

Chasse à Saint Maurice d’Etelan

Chasse à Saint Maurice d’Etelan
Le dimanche 29 janvier
Nous sommes invités ce jour par la famille de François Berge sur leur superbe territoire de Saint Maurice. Nous chassons en bord de Seine par un temps superbe. Pierre Varenne et Laurent Tierny nous ont rejoins pour cette chasse, ce qui nous fait très plaisir. Nous avons aussi la chance d’avoir la visite ce weekend de Scott Glasspool et Geoffrey Sutton, Huntsman et suiveur du Clinckard and Meon Valley Beagles.
Nous mettons 23 chiens par terre et 6 vieux restent dans le camion en relais afin de les économiser.
En quelques minutes plusieurs lièvres se lèvent dans les premiers champs, les beagles sont calmes aujourd’hui et lancent leur animal parfaitement. La voie doit être bonne car la meute vole comme jamais nous l’avons vu. Impossible de suivre à pied. Heureusement le territoire est parsemé de haies et de portants d’eau, ce qui force légèrement notre animal à boucler.
Une grande boucle est faite où quelques vues sont sonnées par les suiveurs, il n’est pas nécessaire d’aider les chiens qui se débrouillent parfaitement. Un balancé survient tout de même, mais une vue de Geoffrey et Scott nous permet de remettre rapidement dans le droit. L’animal revient à son attaque quand la tête de la meute surhalle, et la queue, tombe en bout de voie.
En quelques secondes notre animal est relancé et porté bas au bord d’un chemin grâce à l’aide précieuse de Funny, la beagle de Laurent. 35 minutes de très belle chasse.
Les beagles sont en grande forme, cette première chasse n’est finalement qu’un petit footing pour eux, et c’est bien un marathon que nous voulons tous.
Un deuxième lièvre est rapidement lancé, l’animal est plus malin, il prend de l’avance et ruse à l’eau. La meute est souvent mise en difficulté et beaucoup de veneurs sont largués… Heureusement, Laurent est comme toujours aux chiens. Après une bonne dem- heure de chasse, notre lièvre est perdu sur un chemin et c’est un change qui bondit en travaillant le défaut. La meute est arrêtée entre les huttes de Petitville. Nous rentrons plus à l’intérieur du territoire, pour tenter de lancer de nouveau. La meute a jeté son feu, mais n’a pas dit son dernier mot.
Nous foulons un colza vers 15h20 quand un lièvre bondit au milieu de la meute. Il prend quelques coups de crocs mais par chance arrive à s’extirper. Une belle chasse se forme, bien appuyée par les coureurs et bien encadrée par les suiveurs en voiture. Les vieux chiens sont rapidement donnés. La vitesse est raisonnable pour nos pré-retraités qui mènent la dance pour cette chasse. Notre animal de chasse nous fait un joli parcours, où il tapera une première fois au change, mais la moitié de la meute ne se fera pas berner. L’autre partie est rapidement arrêtée et remise dans le droit. Le bouquin est au nez des chiens, relancé à vue dans les ronces où il est vu se faire lapiner par Anne cha. Nous y croyons tous mais notre animal traverse un dernier portant d’eau, où il est pourtant vu accusé de la chasse et fini par donner le change dans un labour gigantesque.
Nous reprenons les beagles qui sont épuisés pour sonner la curée.
Les Honneurs à Geoffrey, notre ami anglais.

lundi 23 janvier 2012

Nous chassons ce WE dans le Pas de Calais. Territoire que nous aimons beaucoup et où nous avons toujours fait de belles chasses.
Nous sortons 25 beagles... sans Cahus et Cricket deux très bons chiens, qui se remettent de leur Hépatozoonose... attrapé dans le sud ouest.


Il ne fait pas chaud quand nous sortons les beagles du camion à 11h30... Le sol est complètement gelé, la journée s'annonce difficile et pourtant, durant le rapport, quelques chiens semblent déjà très intéressés.....
En quelques minutes les chiens rapprochent une voie, deux lièvres se dérobent devant nous ... nous laissons faire... puis un troisième lièvre, puis un quatrième et enfin un cinquième...
Tout ce petit monde est sur pieds... les beagles ne savent pas où donner de la tête, 8 chiens semblent aussi faire une bêtise... Nous arrêtons tout et reprenons sur de bonnes bases.

Nous allons sur un dérobar, vu se taper dans une moutarde. Le lièvre se dérobe les beagles sont mis à la voie et enfin une chasse correcte se forme... d'abord sous bois où beaglette nous remet la meute à la voie, puis dans les pâtures où Aurélie et Anne cha suivent notre animal des yeux. Cela sera de courte durée puisqu'après 20 minutes à peine nous tombons en défaut en bord de route... le lièvre a fait hourvari Parson fait le goudron en vain ... grands avants ... grands arrières... rien ... Nous décidons de retourner vers la parcelle d'attaque de notre lièvre... coup de chance les beagles reprennent une voie, pas bien franche mais .... une vue est sonnée par Jean Eudes, exactement là où notre lièvre est passé il y a 30 minutes...

Nous refaisons exactement la même boucle, voie dans voie, mais cette fois les chiens crient fort, très fort... Il est 14h tout à dégelé, la voie est bonne. Nous revoilà à la route, où les beagles sont une fois de plus à la peine. Un bout de voie est trouvé par Gravity, Parson, Famous et Peewit. Cette dernière nous remet dans le droit et notre lièvre est relancé. Le vieux Pastis prend la tête de meute avec Dancer et Parson encore une fois. ça charge fort, très fort, rien à voir avec ce matin. L'animal ne prend pas d'avance et les anglais sont très appliqués.

Après une grande boucle en plaine, l'animal retourne dans les pâtures, où il sera relancé 3 fois par la meute bien appuyé par Augustin. L'animal veut retourner à son attaque, il tape à la route où il rencontre Beaglette, qui le photographie, mais l'animal repart sous bois pour revenir une centaine de mètres plus loin à la route, où il bute à Romain. Des bien allés et des vues sont sonnés. Notre rouquin retente sa chance à la route mais cette fois il tombe sur le camion des chiens qui protège la meute.

Le lièvre se décide finalement à rentrer sous les ronces où il se fait lapiner 10 minutes au nez des chiens qui à la file indienne ne peuvent charger comme il faudrait. ça crie fort très fort et enfin notre lièvre est vu par Clément D... Il fait tête vers une étable en bordure de bois, les beagles prennent la voie et tombent en bout de voie au pied d'un trou donnant dans cette étable.

Le défaut est travaillé 30 minutes ... 10 chiens partent à la faute sur un renard... notre animal est à coup sur dans cette étable où se trouvent 35 génisses et 20 veaux... Nous nous arrêtons là ... un peu dégouté.

(Photos de Beaglette)


Remise à la voie.


Dur dur les voies de dégel !!


Première vue de Beaglette sous bois.


La tête de meute arrive bien: Dancer Famous et Parson.


Notre lièvre attend les beagles en plaine.


Une des dernières vues le long de la route.